Le 24 juin

Liée au solstice d’été, la fête a été reprise par l’Eglise qui a placé la nativité de Jean-Baptiste ce jour-là. Dernier des prophètes, selon les évangiles, il a baptisé le Christ dans le Jourdain. Contrairement à Noël, fête d’intérieur placée au solstice d’hiver, la St Jean est une fête d’extérieur, collective : c’est la nuit la plus courte de l’année dans l’hémisphère Nord.

Les feux de la Saint-Jean

D’immenses bûchers sont allumés un peu partout en Europe, au Portugal comme en Laponie. Ces feux, très anciens, sont investis de vertus magiques ; ils purifient et protègent contre les sorcières, les maladies, les puces, les belettes…

Les habitants d’une ville ou d’un village se réunissent pour des danses et des sauts « fécondants » par dessus le feu. Les feux ont une signification agraire : plus on saute haut, plus la récolte sera abondante. Les flammes, mais aussi la fumée, sont protectrices : on leur présente parfois le bétail. On foule les braises incandescentes et on les éparpille. Cendres et tisons refroidis sont semés dans les champs pour préserver les récoltes. Ils ont aussi la réputation de garantir de la foudre et des incendies.

La rosé de Saint-Jean

L’eau acquiert cette nuit-là des pouvoirs surnaturels : en Italie, on se baigne volontiers et, au Mexique, on s’asperge d’eau purificatrice. Autrefois, on recueillait la rosée bénéfique du petit matin et on se roulait dans l’herbe humide.

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