10 conseils pour arrêter de procrastiner !

femme en train de procrastiner

Vous avez tendance à constamment remettre vos tâches à plus tard ? Vous ne parvenez jamais à finaliser ce que vous avez commencé ? C’est un signe indéniable : vous êtes un procrastinateur. Pas de panique, ce n’est ni une pathologie ni un gros problème. Toutefois, c’est une habitude que vous devez chercher à corriger.

L’appréhension de l’inconnu, une organisation déficiente, ou l’opinion d’autrui peuvent toutes constituer des motifs qui vous dissuadent d’agir promptement. Sur le moment, le report d’une tâche peut vous apporter un soulagement.

Néanmoins, plus vous persistez à différer vos responsabilités, plus vous trouverez d’excuses convaincantes pour ne pas entreprendre. Ce cycle destructeur peut perdurer indéfiniment. À long terme, la procrastination ne sera donc pas votre complice, mais vous risquez plutôt de vous retrouver dans une situation de stagnation très insatisfaisante.

En revanche, en prenant l’initiative, vous accomplirez des choses dont vous pourrez être fier et renforcerez votre confiance en vous. Pour progresser dans vos projets, vous devez donc ajuster votre comportement. Êtes-vous prêts pour un changement ? Voici 10 conseils qui vous guideront vers l’arrêt de la procrastination.

1. Créer une liste exhaustive de vos tâches

Afin de lutter contre la procrastination, il est primordial de répertorier toutes les tâches que vous devez réaliser. Cela vous permettra d’avoir une vision claire de vos obligations et vous garantira de ne rien omettre. C’est aussi un moyen efficace d’éliminer une bonne part de stress durant les périodes d’activité intense.

Concrètement, il est recommandé de consigner votre liste de tâches sur un bout de papier ou sur votre ordinateur. Il est fortement déconseillé de la garder dans votre téléphone, car cela pourrait vous distraire avec des activités improductives. Sur votre liste, inscrivez toutes les tâches à accomplir à court terme (dans la semaine) et à long terme (dans le mois ou l’année).

Lorsqu’une nouvelle tâche se présente, ajoutez-la à votre liste. Lorsqu’une tâche est accomplie, rayez-la de votre liste. En agissant ainsi, vous aurez une idée précise de ce qui vous reste à faire, et pourrez donc vous organiser de manière efficace.

Pour gagner du temps, tâchez de décrire vos tâches de façon claire et précise. Ainsi, vous n’aurez pas à réfléchir trop longtemps avant de vous mettre à l’œuvre. Plus vos descriptions seront vagues, plus il sera difficile de démarrer.

De plus, il est conseillé de classer vos tâches selon la matrice d’Eisenhower, c’est-à-dire en fonction de leur importance et de leur urgence. Vous devez respecter l’ordre suivant :

  • Tâches importantes et urgentes
  • Tâches importantes, mais pas urgentes
  • Tâches urgentes, mais pas importantes
  • Tâches ni urgentes ni importantes

Si possible, envisagez de déléguer les tâches urgentes, mais pas importantes. Cependant, songez à éliminer les tâches qui ne sont ni urgentes ni importantes.

2. Fragmenter les tâches complexes en sous-tâches

La complexité d’une tâche est souvent à l’origine de la procrastination. En effet, il n’est jamais aisé de s’attaquer à quelque chose que l’on ne maîtrise pas. Cela requiert beaucoup d’efforts et nous ne savons souvent pas par où commencer. Ainsi, face à des défis trop grands, nous pouvons rapidement nous sentir débordés.

Face à ce défi, notre motivation a tendance à s’effriter. Devant cette situation, il peut sembler préférable de repousser ou d’abandonner les tâches en cours. Évidemment, ce n’est pas l’attitude à adopter.

Pour aborder une tâche complexe sans procrastiner, la solution réside dans sa division en sous-tâches. En effet, plus une tâche est facile à réaliser, plus il est aisé de la gérer. Par exemple, supposons que vous ayez un rapport professionnel ou universitaire à rédiger. Plutôt que d’écrire « Rédiger mon rapport » sur votre liste, divisez votre tâche de cette manière :

  • Rédiger le plan de mon rapport
  • Rédiger l’introduction de mon rapport
  • Rédiger la partie 1 de mon rapport
  • Rédiger la partie 2 de mon rapport
  • Rédiger la conclusion de mon rapport
  • Mettre en page mon rapport
  • Relire mon rapport
  • Soumettre mon rapport final

En procédant ainsi, vous progresserez peut-être moins vite que d’autres, mais vous progresserez. C’est cela qui est important ! De plus, chaque fois que vous rayerez une sous-tâche de votre liste, vous constaterez votre progression. Cela générera une sensation de satisfaction, et cette énergie positive vous stimulera pour passer à la tâche suivante.

3. Fixer des délais

pour stopper la procrastination Se fixer des échéances pour chaque tâche est crucial pour mettre fin à la procrastination. Si vous ne définissez pas de dates limites, il sera difficile de déterminer vos priorités, ce qui peut vous amener à reporter indéfiniment vos actions. Prenons l’exemple d’un rapport à rendre. Si on vous demande de le soumettre à la fin du mois, assurez-vous de définir un délai pour chaque sous-tâche. Cela pourrait ressembler à :

  • Rédiger le plan du rapport – date limite le 3 juin
  • Rédiger l’introduction – date limite le 5 juin
  • Rédiger la partie 1 – date limite le 13 juin
  • Rédiger la partie 2 – date limite le 20 juin
  • Rédiger la conclusion – date limite le 22 juin
  • Mettre en page le rapport – date limite le 25 juin
  • Relire le rapport – date limite le 27 juin
  • Soumettre le rapport fini – date limite le 28 juin

En agissant ainsi, vous aurez même quelques jours pour gérer les imprévus. Il est essentiel d’estimer de manière réaliste le temps nécessaire et de vous engager uniquement sur des délais que vous pouvez respecter. Mieux vaut prévoir plus de temps que pas assez.

4. Se concentrer sur une seule tâche à la fois

Beaucoup de procrastinateurs ont l’habitude de mener plusieurs tâches de front, ce qui les fait rapidement perdre leur concentration. Cela les conduit à remettre au lendemain ce qu’ils auraient pu terminer aujourd’hui. C’est un comportement contre-productif. En réalité, être multitâche est le meilleur moyen de ne jamais terminer ce qu’on a commencé. Il vaut mieux travailler 30 minutes en se concentrant sur une tâche unique que passer plusieurs heures à jongler entre deux tâches. Ainsi, arrêtez de faire plusieurs choses à la fois ! Identifiez la tâche la plus importante et la plus urgente et terminez-la avant de passer à la suivante. Si vous avez du mal à rester concentré longtemps, essayez de déterminer votre durée maximale de concentration et travaillez par intervalles correspondant à cette durée.

5. Prévoir les éléments nécessaires à la réalisation d’une tâche

Démarrer une tâche est souvent l’étape la plus difficile. Nous avons vu qu’il est essentiel de décrire précisément une tâche pour pouvoir commencer rapidement. De même, pour travailler dans les meilleures conditions, il est crucial de prévoir tous les éléments nécessaires à l’accomplissement d’une tâche. Cela vous fera gagner un temps précieux et vous aidera à éviter de procrastiner.

Par exemple, si vous avez décidé d’aller à la piscine un samedi matin, préparez votre sac le vendredi soir pour vous assurer que tout est prêt pour votre sortie. Si vous avez une importante vidéoconférence de prévue, vérifiez que votre matériel fonctionne et que vos notes sont à portée de main sur votre bureau la veille. De cette manière, vous anticiperez les imprévus et éviterez un report de dernière minute.

6. Supprimer toutes les sources de distraction autour de soi

Pour garder une concentration optimale, un environnement de travail sain est crucial. Il est très facile de se laisser distraire par les stimuli environnants. Nous sommes constamment sollicités par diverses notifications. La tentation de regarder devient alors irrésistible.

Avant de vous lancer dans une tâche, éliminez toutes les sources de distraction, comme votre téléphone, votre boîte mail, votre télévision, ou même Internet. Cela vous empêchera de perdre de précieuses secondes en vous interrompant constamment pour répondre à un appel, consulter un e-mail, regarder une vidéo ou discuter sur les réseaux sociaux.

Essayez autant que possible de vous isoler dans un endroit calme pour éviter les dérangements. N’hésitez pas à fermer la porte de votre bureau ou à mettre de la musique pour rester concentré. En effet, si vous rompez constamment votre rythme, vous devrez redémarrer à chaque fois. Cela finit par devenir épuisant et réduit votre capacité de production.

7. Définir des temps de pause pour s’aérer l’esprit

Il est généralement contre-productif de travailler sans s’arrêter. Notre cerveau ne peut pas rester concentré indéfiniment et a besoin de temps pour se régénérer. Les pauses sont donc essentielles, mais elles doivent être gérées intelligemment.

Pour travailler efficacement sans tomber dans la procrastination, il est nécessaire de planifier soigneusement vos temps de pause. La méthode Pomodoro est un excellent moyen de structurer votre temps de travail et de repos. Cette méthode prévoit notamment :

  • Travailler 25 minutes sur une seule tâche ;
  • Prendre 5 minutes de pause ;
  • Répéter 4 fois les deux premières étapes ;
  • Prendre une pause de 15 à 30 minutes après 4 cycles complets ;
  • Recommencer à la première étape.

8. Arrêter de rechercher la perfection

La recherche de la perfection peut rapidement devenir un obstacle à notre progression si nous n’y prêtons pas attention. Cependant, cela ne signifie pas que vous devriez bâcler votre travail. Il est important de distinguer la recherche de l’excellence de celle de la perfection.

Viser l’excellence c’est aspirer à être très compétent dans son domaine. Rechercher la perfection, c’est refuser tout défaut, toute erreur. Pourtant, il est possible de produire un travail de qualité sans être perfectionniste. Il suffit de savoir reconnaître lorsque votre travail est bien fait.

Si vous fixez la barre de vos objectifs trop haut, elle devient difficile à atteindre. De plus, si vous attendez constamment des conditions parfaites pour produire un travail parfait, vous vous voilez la face. Cela risque de ne jamais arriver. Par manque de confiance, vous risquez de ne jamais vous lancer ou d’abandonner au premier échec. C’est le meilleur moyen de devenir un procrastinateur. Il est donc essentiel de se libérer du perfectionnisme.

9. Éviter de se comparer aux autres

Idéalement, se comparer aux autres devrait nous permettre d’évaluer notre propre niveau. Cependant, par manque de confiance, beaucoup de personnes utilisent cette comparaison comme un moyen de se rassurer. Ce comportement peut s’avérer autodestructeur. En effet, en nous comparant à ceux qui ont mieux réussi, il est facile de développer un complexe d’infériorité.

Au lieu de se rassurer, on peut ainsi finir par se dévaloriser. Inconsciemment, c’est comme si nous cherchions à nous convaincre que nous ne sommes pas capables de bien faire les choses. Par conséquent, même si cela est faux, la peur d’apparaître comme incompétent peut nous empêcher d’agir et nous inciter à procrastiner.

Pour éviter cela, il est essentiel d’arrêter de se comparer aux autres. Nous ne sommes en compétition avec personne. Chacun de nous est unique, avec ses propres forces et faiblesses. Gardez à l’esprit que vous n’êtes ni moins bon ni meilleur que les autres. Cet état d’esprit est crucial pour renforcer l’estime de soi.

10. Ne pas hésiter à demander des conseils

Lorsque nous sommes confrontés à un problème, il peut nous arriver de réfléchir pendant des heures sans parvenir à trouver une solution. Cependant, si vous êtes bloqué sur une tâche, il n’y a pas de honte à admettre que vous ne savez pas. Personne ne possède toutes les connaissances. Nous avons tous des domaines où nous sommes plus compétents que d’autres.

Dans ce cas, au lieu de rester bloqué indéfiniment et de procrastiner, demandez des conseils à ceux qui ont plus d’expérience. Souvent, les gens sont flattés lorsque nous sollicitons leur expertise, et ils sont généralement disposés à aider.

Cette approche peut vous faire progresser de plusieurs façons. D’une part, vous pouvez trouver une solution à votre problème plus rapidement. D’autre part, vous pouvez apprendre et développer de nouvelles compétences.

L’arrêt de la procrastination est un processus à long terme.

Ces 10 conseils ne sont pas une panacée, mais plutôt des outils pour vous aider. Il n’existe pas de solution miracle. Il est impossible de se débarrasser en quelques minutes des mauvaises habitudes que nous avons développées au fil du temps.

Cependant, avec une bonne dose de volonté, il ne fait aucun doute que vous pouvez y arriver. Suivez votre propre rythme. Et enfin, un dernier conseil : pour avancer dans la bonne direction, faites-vous confiance et soyez toujours honnête avec vous-même!

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